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Tome 6
Avertissement
des
Editeurs
(Tome 6 - 1756)
Texte de d'Alembert avec Errata et Noms des auteurs
Page 6:A [Image]
PLUS nous avançons dans notre carriere, plus nous voyons croître l'ardeur & le nombre de ceux qui veulent bien seconder nos efforts; mais une émulation si flateuse pour nous, & si avantageuse pour l'entreprise dont nous sommes chargés, produit un inconvénient dans lequel nous sommes très - affligés de tomber. Nous recevons quelquefois de plusieurs mains en même tems des articles différens & très - bien faits sur le même mot: quand nos lumieres nous mettroient toûjours à portée de faire un choix équitable entre ces morceaux, ce choix est rarement en notre pouvoir; la justice & l'intérêt même de notre Ouvrage demandent qu'un article travaillé avec soin par un de nos collegues ordinaires ne soit point rejetté, pour lui en substituer un autre envoyé après coup par une main purement auxiliaire: le sacrifice de nos propres articles nous coûte peu, nous nous sommes plus d'une fois exécutés sur ce point; mais nous ne saurions en exiger autant des autres, sur - tout lorsqu'ils ont à l'Encyclopédie les mêmes droits que nous, & qu'ils croyent leur travail propre à leur faire honneur. C'est par cette raison que nous n'avons pû employer dans ce Volume plusieurs morceaux très estimables que nous avons reçûs sur différentes matieres. Nous prions donc instamment ceux qui dans la suite voudront bien nous aider, de nous en prévenir de bonne heure, afin que nous prenions à tems les précautions nécessaires pour nous épargner le chagrin de ne pouvoir profiter de leurs secours.
Il nous a paru que nos Lecteurs approuvoient fort la résolution que nous avons prise de ne plus répondre à rien de tout ce qu'on pourroit écrire contre nous; nous continuerons à tenir parole. Mais nous croyons devoir répéter encore, que dans ce Dictionnaire chaque Auteur est garant de ses articles, que nous ne prétendons répondre que des nôtres, que l'Encyclopédie est à cet égard précisément dans le même cas que les Recueils de nos Académies. Les raisons que nous avons eues d'en avertir sont bien naturelles. Non - seulement cet Ouvrage renferme des matieres sur lesquelles il est impossible que nous rassemblions en nous toutes les connoissances nécessaires pour en juger sûrement; mais dans le cas même où ces connoissances ne nous manqueroient pas, ce seroit nous rendre les tyrans de nos collegues, & nous exposer à en être abandonnés avec raison, que de vouloir les plier malgré eux à notre façon de penser, ou à celle des autres. Nous ne ferions même quelquefois aucune difficulté d'insérer dans notre Ouvrage des articles opposés sur un même sujet, s'il nous paroissoit assez important & assez épineux pour mériter qu'on en traitât le pour & contre. Mais nous avons aussi quelque droit d'exiger qu'on ne nous fasse point un crime de nos justes égards pour nos collegues; les plaintes bien ou mal fondées dont ils peuvent être l'objet, ne doivent nullement retomber sur nous.
Cet avis, quoique déjà donné tant de fois, paroît avoir obtenu peu d'attention de la
part d'un anonyme qui vient d'attaquer quelques articles de Musique de M. Rousseau
« Je crois, dit - il, devoir mettre les Editeurs de l'Encyclopédie sur la voie des vérités qu'ils ignorent, négligent, ou dissimulent, pour y substituer des erreurs, & même des opinions».La déclaration que nous venons de faire doit nous mettre à l'abri d'une accusation si hasardée. Du reste l'Auteur ne doit point regarder cette déclaration comme un aveu tacite ou indirect de la justesse de ses remarques. M. Rousseau qui joint à beaucoup de connoissances & de goût en Musique le talent de penser & de s'exprimer avec netteté, que les Musiciens n'ont pas toûjours, est trop en état de se défendre par lui - même pour que nous entreprenions ici de soûtenir sa cause. Il pourra, dans le Dictionnaire de Musique qu'il prépare, repousser les traits qu'on lui a lancés, s'il juge, ce que nous n'osons assûrer, que la brochure de l'anonyme le mérite. Pour nous, sans prendre d'ailleurs aucune part à une dispute qui nous détourneroit de notre objet, nous ne pouvons nous persuader que l'artiste célebre à qui on attribue cette production, en soit réellement l'auteur. Tout nous empêche de le croire: le peu de sensation que la critique nous paroît avoir fait dans le Public: des imputations aussi déplacées que deraisonnables dont cet artiste est incapable de charger deux hommes de Lettres qui lui ont rendu en toute occasion une justice distinguée, & qu'il n'a pas dédaigné de consulter quelquefois sur ses propres ouvrages: la maniere
* Voyez la Brochure qui a pour titre, Erreurs sur la Musique dans l'Encyclopédie.[p. ij Image] peu mesurée dont on traite dans cette brochure M. Rousseau, qui a souvent nommé avec éloges le musicien dont nous parlons (a), & qui ne lui a jamais manqué d'égards, même dans le petit nombre d'endroits où il a cru pouvoir le combattre: enfin les opinions plus que singulieres qu'on soûtient dans cet écrit, & qui ne préviennent pas en sa faveur, entr'autres, que la Géométrie est fondée sur la Musique; qu'on doit comparer à l'harmonie quelque science que ce soit; qu'un clavecin oculaire dans lequel on se borneroit à représenter l'analogie de l'harmonie avec les couleurs, mériteroit l'approbation générale, & ainsi du reste (b). Si ce sont - là les vérités qu'on nous accuse d'ignorer, de négliger, ou de dissimuler, c'est un reproche que nous aurons le malheur de mériter long - tems.
On nous en a fait un autre auquel nous sommes beaucoup plus sensibles. Les habitans du Valais, suivant ce qu'on nous écrit, se plaignent de l'article Crétins, imprimé dans le IV. Volume, & assûrent que cet article est absolument faux. La promesse que nous avons faite de rendre une prompte & exacte justice à toutes les personnes qui auroient quelque sujet de se plaindre, nous oblige à plus forte raison envers une nation estimable, que nous n'avons jamais eu intention d'offenser. Néanmoins, quand l'article Crétins seroit aussi fondé que nous croyons aujourd'hui qu'il l'est peu, il ne seroit nullement injurieux aux peuples du Valais; le Crétinage seroit une pure bisarrerie de la nature, qui n'auroit lieu, comme nous l'avons dit, que dans une petite partie de la nation, sans influer en aucune maniere sur le reste, & qui par - là n'en seroit que plus remarquable. Quoi qu'il en soit, nous prions nos Lecteurs de regarder absolument cet article comme non avenu, jusqu'à ce qu'on nous fournisse les moyens de nous rétracter plus en détail. Plusieurs raisons doivent faire excuser la faute où nous sommes tombés à ce sujet. L'article dont il s'agit a été tiré d'un mémoire dont l'extrait original nous a été communiqué par un de nos savans les plus respectables, trompé le premier ainsi que nous, par ceux qui le lui ont envoyé. Le mémoire avoit été lu à la Société de Lyon (c), qui en a publié l'analyse il y a quelques années dans un de nos ouvrages périodiques, & nous n'avons pas oüi dire que cette analyse imprimée ait excité alors aucunes plaintes. Tout sembloit donc concourir à nous induire en erreur. Comment pouvions - nous penser qu'une compagnie de gens de Lettres, très - à - portée par le peu de distance des lieux de vérifier aisément les faits, n'eût pas pris cette précaution si naturelle, avant que de les publier? Il nous paroît difficile de croire, comme on nous l'assûre, que l'auteur du mémoire, en le lisant à ses confreres de Lyon, se soit uniquement proposé de tendre un piége à leur négligence; mais s'il a formé ce projet, il n'a par malheur que trop bien réussi. Nous pouvons du moins assûrer que cet évenement imprévû nous rendra desormais très - circonspects sur tout ce qui nous viendra de pareilles sources. Peut - être ne devons - nous point faire servir à notre justification le silence que la nation intéressée a cru devoir garder jusqu'au moment où l'article Crétins a paru dans l'Encyclopédie; nous sentons, avec autant de reconnoissance que de regret, tout ce qu'il y a de flateur pour nous dans la sensibilité que les habitans du Valais nous témoignent.
Après ces éclaircissemens nécessaires, il ne nous reste plus qu'à rendre les honneurs funebres à deux collegues que nous avons perdus, M. l'Abbé Lenglet & M. l'Abbé Mallet. C'est un devoir aussi juste que triste, auquel nous nous sommes engagés, & que nous serons fideles à remplir. Nous attendons les mémoires dont nous avons besoin pour payer le même tribut à feu M. du Marsais qui nous a été enlevé au mois de Juin dernier, & dont la perte n'est pas moins grande pour les Lettres que pour l'Encyclopédie.
Nicolas Lenglet du Fresnoy, Prêtre, Licentié de la Maison de Sorbonne, né le 16 Octobre 1674, & mort le 15 Janv. 1755, fut un de nos plus laborieux Ecrivains. Depuis l'âge de vingt ans jusqu'à la fin de sa vie, il ne cessa de composer un grand nombre d'ouvrages sur les objets les plus divers, & même quelquefois les plus disparates. La plûpart de ces écrits sont dignes de curiosité pour les recherches qu'ils contiennent; il seroit trop long d'en donner ici la liste, aussi étendue que singuliere: on y trouve une traduction françoise du Diurnal romain, & une de l'Imitation; l'Ordinaire de la Messe, avec des Maximes tirées des SS. Peres; une édition du nouveau Testament, & une de Lactance; un traité du secret de la Confession, & un autre de l'apparition des Esprits; une édition du roman de la Rose; une des Poësies de Regnier; Arresta amoris cum commentariis Benedicti Curtü; un traité de l'usage des Romans, & la critique de ce traité par l'Auteur même. Ici on voit plusieurs livres d'Histoire, de Droit Canon, & de Politique; là différens écrits sur la Chimie, dont M. l'Abbé Lenglet s'étoit fort occupé. Celui de tous ses Ouvrages qui
(a) Voyez les mots Accompagnement, page 75. col. 2. vers la fin; Basse, page 119. col. 2. & sur - tout la fin du mot Chiffrer.[p. iij Image] a eu le plus de succès, est la Méthode pour étudier l'Histoire, avec un Catalogue des principaux Historiens; elle a été imprimée plusieurs fois, & traduite en plusieurs langues.
(b) Voyez la brochure citée, page 46, 64, & sur - tout depuis la page 110 jusqu'à la fin.
(c) Cette Société est différente de l'Académie des Sciences & Belles - Lettres de la même ville.
Pendant la guerre de 1701, & depuis pendant la Régence, les correspondances étrangeres qu'il entretenoit, le mirent à portée de faire parvenir au gouvernement des avis utiles, qui lui mériterent une pension dont il a joüi jusqu'à sa mort. Un des plus importans qu'il donna fut par malheur un de ceux dont les circonstances empêcherent le plus de profiter. Il avoit fort connu en Allemagne & en Hollande un Général étranger, qui dans la derniere guerre de 1741, commandoit l'Armée & avoit la confiance d'un de nos principaux Alliés. Il découvrit au Ministere les raisons qui devoient rendre cet étranger suspect, & l'évenement justifia tout ce qu'il en avoit dit.
Sa mémoire étoit prodigieuse, sa conversation animée & pleine d'anecdotes, son style extrèmement négligé; heureusement la plûpart des matieres qu'il a traitées étant de pure érudition, les vices de la diction peuvent s'y pardonner plus aisément. Il écrivoit comme il parloit, avec beaucoup de rapidité, & par cette raison il paroissoit mieux parler qu'il n'écrivoit: son peu de fortune ne lui laissoit pas toûjours le tems de revoir ses écrits avant que de les publier; cette raison doit faire excuser les méprises qui s'y trouvent.
Sur la fin de sa vie il s'adonna, dit - on, à la pierre philosophale, y altéra sa santé, & s'y seroit ruiné s'il avoit pû l'être.
L'amour de l'indépendance, ce sentiment si naturel & si nuisible, étoit sa grande passion, & lui fit refuser constamment tous les postes avantageux que ses talens & ses connoissances auroient pû lui procurer, soit dans les pays étrangers, soit dans sa propre patrie; mais la liberté qu'il vouloit pour sa personne, se montroit souvent trop à découvert dans ses écrits, & lui attira quelques disgraces de la part du Ministere; il les recevoit sans murmure, & même sans chagrin, & consentoit à les souffrir, pourvû qu'on lui permît de les mériter.
Quelquefois assez vif, quelquefois aussi indifférent sur ses propres intérêts, il a voulu que son travail pour l'Encyclopédie fût absolument gratuit. Outre plusieurs articles qu'il a revûs dans les trois derniers volumes, il nous en a donné en entier quelques - uns; les plus considérables sont Constitution de l'Empire & Diplomatique; dans ce dernier il attaque avec plusieurs savans l'authenticité des titres & des chartes du moyen âge. Les deux Bénédictins Auteurs de la nouvelle Diplomatique, lui ont répondu dans la préface de leur second Volume. Nous n'entrerons point dans cette question, & nous ne sommes point étonnés de voir M. l'Abbé Lenglet combattu par de savans Religieux, qui peuvent être aussi fondés qu'intéressés à défendre l'opinion contraire.
Edme Mallet, Docteur & Professeur Royal en Théologie de la Faculté de Paris, de la Maison & Société royale de Navarre, naquit à Melun en 1713 d'une famille pleine de probité, &, ce qui en est souvent la suite, peu accommodée des biens de la fortune.
Après avoir fait ses études avec succès au collége des Barnabites de Montargis, fondé par les Ducs d'Orléans, il vint à Paris, & fut choisi par M. de la Live de Bellegarde Fermier général, pour veiller à l'instruction de ses enfans. Les principes de goût & les sentimens honnêtes qu'il eut soin de leur inspirer, produisirent les fruits qu'il avoit lieu d'en attendre. C'est aux soins de cet instituteur, secondés d'un heureux naturel, que nous devons M. de la Live de Jully, Introducteur des Ambassadeurs, & Honoraire de l'Académie royale de Peinture, qui cultive les beaux Arts avec succès, amateur sans ostentation, sans injustice, & sans tyrannie.
M. l'Abbé Mallet passa de cet emploi pénible dans une carriere non moins propre à faire connoître ses talens; il entra en Licence en 1742 dans la Faculté de Théologie de Paris. Les succès par lesquels il s'y distingua ne furent pas équivoques. C'est l'usage en Sorbonne à la fin de chaque Licence de donner aux Licentiés les places, à - peu - près comme on le pratique dans nos colléges: les deux premieres de ces places sont affectées de droit aux deux Prieurs de Sorbonne; les deux suivantes (par un arrangement fondé sans doute sur de bonnes raisons) sont destinées aux deux plus qualifiés de la Licence: le mérite dénué de titres n'a dans cette liste que la cinquieme place; elle fut donnée unanimement à M. l'Abbé Mallet.
Pendant sa Licence il fut aggrégé à la Maison & Société royale de Navarre. Les hommes illustres qu'elle a produits, Gerson, Duperron, Launoi, Bossuet, & tant d'autres, étoient bien propres à exciter l'émulation de M. l'Abbé Mallet, & avoient déterminé son choix en faveur de cette Maison célebre.
Tout l'invitoit à demeurer à Paris; le séjour de la Capitale lui offroit des ressources assûrées, & le succès de sa Licence des espérances flateuses. Déjà la Maison de Rohan l'avoit choisi pour élever les jeunes Princes de Guemené Montbason; mais sa mere & sa famille avoient besoin de ses secours: aucun sacrifice ne lui coûta pour s'acquitter de ce [p. jv Image] devoir, ou plûtôt il ne s'apperçut pas qu'il eût de sacrifice à faire; il alla remplir auprès de Melun en 1744 une Cure assez modique, qui en le rapprochant de ses parens le mettoit à portée de leur être plus utile. Il y passa environ sept années, dans l'obscurité, la retraite, & le travail, partageant son peu de fortune avec les siens, enseignant à des hommes simples les maximes de l'Evangile, & donnant le reste de son tems à l'étude: ces années furent de son aveu les plus heureuses de sa vie, & on n'aura pas de peine à le croire.
La mort de sa mere, & les mesures qu'il avoit prises pour rendre meilleure la situation de sa famille, lui permirent de revenir à Paris en 1751, pour y occuper dans le Collége de Navarre une Chaire de Théologie, à laquelle le Roi l'avoit nommé sans qu'il le demandât. Il s'acquitta des fonctions de cette place en homme qui ne l'avoit point sollicitée. Néanmoins la maniere distinguée dont il la remplissoit ne l'empêchoit pas de trouver du tems pour d'autres occupations. Il mit au jour en 1753 son Essai sur les bienséances oratoires, & ses Principes pour la lecture des Orateurs. La solitude où il vivoit dans sa Cure avoit déjà produit en 1745 ses Principes pour la lecture des Poëtes. Malgré le besoin qu'il avoit alors de protecteurs, il n'en chercha pas pour cet ouvrage; il l'offrit à Messieurs de la Live ses éleves; ce fut sa premiere & son unique dédicace.
Ces différens écrits, & quelques autres du même genre qu'il a mis au jour, étant principalement destinés à l'instruction de la jeunesse, il n'y faut point chercher, comme il nous en avertit lui - même, des analyses profondes & de brillans paradoxes: il croyoit, & ce sont ici ses propres paroles*, qu'en matiere de goût les opinions établies depuis long - tems dans la république des Lettres, sont toûjours préférables aux singularités & aux prestiges de la nouveauté; maxime qu'on ne peut contester en général, pourvû qu'une superstition aveugle n'en soit pas le fruit. Ainsi dans les ouvrages dont nous parlons, l'Auteur se borne à exposer avec netteté les préceptes des grands maîtres, & à les appuyer par des exemples choisis, tirés des Auteurs anciens & modernes.
Tant de travaux ne servoient, pour ainsi dire, que de prélude à de plus grandes entreprises. Il a laissé une traduction complette de l'Histoire de Davila, qui doit paroître dans quelques mois avec une préface. Il avoit formé le projet de deux autres ouvrages considérables, pour lesquels il avoit déjà recueilli bien des matériaux; le premier étoit une Histoire générale de toutes nos guerres depuis l'établissement de la Monarchie jusqu'à Louis XIV. inclusivement; le second étoit une Histoire du Concile de Trente qu'il vouloit opposer à celle de Fra - Paolo donnée par le P. le Courayer. Ces deux savans hommes, si souvent combattus, & plus souvent injuriés, auroient enfin été attaqués sans fiel & sans amertume, avec cette modération qui honore & qui annonce la vérité.
Des circonstances que nous ne pouvions prévoir nous ayant placés à la tête de l'Encyclopédie, nous crûmes que M. l'Abbé Mallet, par ses connoissances, par ses talens, & par son caractere, étoit très - propre à seconder nos travaux. Il voulut bien se charger de deux parties considérables, celle des Belles - Lettres & celle de la Théologie. Tranquille comme il l'étoit sur la pureté de ses intentions & de sa doctrine, il ne craignit point de s'associer à une entreprise qui a le précieux avantage d'avoir tous les hommes de parti contre elle. Aussi malgré leur jalouse vigilance, les articles nombreux que M. l'Abbé Mallet nous avoit donnés sur les matieres les plus importantes de la Religion, demeurerent absolument sans atteinte. Mais si ces articles furent à l'abri de la censure, sa personne n'échappa pas aux délateurs. Tandis que d'un côté les Auteurs d'une gazette hebdomadaire qui prend le nom d'ecclésiastique**, cherchoient, suivant leur usage, à rendre sa religion suspecte, le parti opposé à ceux - ci l'accusoit de penser comme eux. De ces deux imputations la derniere parut la plus importante au severe dispensateur des Bénéfices, feu M. l'ancien Evêque de Mirepoix, que son âge avancé & sa délicatesse excessive sur l'objet de l'accusation rendoient facile à prévenir. Ce Prélat, à qui on ne reprochera pas d'avoir voulu favoriser les Auteurs de l'Encyclopédie, fit en cette occasion ce que les hommes en place devroient toûjours faire; il examina, reconnut qu'on l'avoit surpris, & récompensa d'un Canonicat de Verdun la doctrine & les moeurs de l'accusé. Un évenement si humiliant pour les ennemis de M. l'Abbé Mallet, montra clairement que leur crédit étoit égal à leurs lumieres, & fort au - dessous de l'opinion qu'ils vouloient en donner.
* Préface des Principes pour la lecture des Poëtes, page 75.
** On peut juger par un trait peu remarquable en lui - même, mais décisif, du degré de croyance que cette gazette mérite. Nous avons dit dans l'éloge de M. de Montesquieu que ce grand homme quittoit son travail sans en ressentir la moindre impression de fatigue, & nous avions dit quelques lignes auparavant que sa santé s'etoit alterée par l'effet lent & presque infaillible des études profondes. Pourquoi en rapprochant ces deux passages, a - t - on supprimé les mots lent & presque infaillible, qu'on avoit sous les yeux? c'est évidemment parce qu'on a senti qu'un effet lent n'est pas moins réel, pour n'être pas ressenti sur le champ, & que par conséquent ces mots détruisoient l'apparence même de la contradiction qu'on prétendoit faire remarquer. Telle est la bonne foi de ces Auteurs dans des bagatelles, & à plus forte raison dans des matieres plus sérieuses.
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Notre estimable collegue méritoit sur - tout les bontés du Souverain par son attachement inviolable à nos libertés & aux maximes du Royaume, deux objets que les Auteurs de l'Encyclopédie se feront toûjours une gloire d'avoir devant les yeux. On peut se convaincre par la lecture du mot Excommunication imprimé dans ce Volume, que M. l'Abbé Mallet pensoit sur cette importante matiere en Citoyen, en Philosophe, & même en Théologien éclairé sur les vrais intérêts de la Religion. Un autre de ses articles, le mot Communion, ne doit pas faire moins d'honneur à sa modération & à sa bonne foi. Il s'y explique avec une égale impartialité, & sur le célebre Arnaud, dont les talens & les lumieres ont si étrangement dégeneré dans ceux qui se disent ses disciples, & sur le fameux P. Pichon, proscrit par les Evêques de France, & abandonné enfin courageusement par ses confreres mêmes. M. l'Abbé Mallet, quoiqu'attaqué en différentes occasions par les Journalistes de Trévoux, ne chercha point à leur reprocher les éloges qu'ils avoient d'abord donnés au livre de ce Religieux; son peu de ressentiment & son indulgence ordinaire le portoient à excuser une distraction si pardonnable. Il est naturel, nous disoit - il avec un ancien, de loüer les Athéniens en présence des Athéniens.
Toute l'Europe a entendu parler de la These qui fit tant de bruit en Sorbonne il y a plus
de quatre ans, & dont l'Auteur étoit M. l'Abbé de Prades, alors Bachelier en Théologie,
& aujourd'hui Lecteur & Secrétaire des Commandemens de S. M. le Roi de Prusse, &
Honoraire de l'Académie Royale des Sciences & des Belles - Lettres de Berlin. L'accusé
demandoit avec instance à être entendu; il promettoit de se soûmettre sans reserve: mais
il se proposoit de représenter à ses Juges (& nous ne sommes ici qu'Historiens) qu'il avoit
cru voir sa doctrine sur les Miracles dans les ouvrages de deux des principaux membres
de la Faculté, & que cette ressemblance, apparente ou réelle, avoit causé son erreur
Il mourut le 25 Septembre 1755 d'une esquinancie qui le conduisit en deux jours au tombeau.
Son esprit ressembloit à son style: il l'avoit juste, net, facile,
& sans affectation; mais
ce qui doit principalement faire le sujet de son éloge, c'est
l'attachement qu'il montra toûjours pour ses amis, sa candeur, son
caractere doux & modeste. Dès qu'il parut à Verdun,
il y acquit l'estime & la confiance générale de son Chapitre, qui
le chargea dès ce moment de ses affaires les plus importantes; il fut
toûjours considéré de même par ses Supérieurs les plus respectables.
Quoique très - attaché à la Religion par principes & par état, il
ne cherchoit point à en étendre les droits au - delà des bornes qu'elle
s'est prescrites elle - même.
Les articles Déisme & Enfer pourroient servir à
montrer combien il savoit distinguer dans ces matieres délicates les
limites de la raison & de la Foi. Il ne mérita jamais
ni par ses discours, ni par sa conduite, le reproche qu'on a
quelquefois fait aux Théologiens d'être par leurs querelles une
occasion de trouble
* L'Auteur [défunt] du Traité dogmatique sur les faux Miracles du tems, & l'Auteur [aussi défunt] des Lettres Théologiques sur ces mêmes Miracles éphemeres; & sur ces Convulsions qui deshonorent notre siecle.
** Les Auteurs d'un Dictionnaire qui est entre les mains de tout le monde ont étendu ce reproche beaucoup au delà de ce qu'ils pouvoient se permettre. Voyez le Dict. de Tr. au mot Perturbateur.
Qui ont fourni des Articles ou des secours pour ce Volume & pour le suivant.
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NOUS commencerons cette liste par témoigner notre reconnoissance à M. Monnoye, qui a donné pour le Volume précédent l'article Encaustique. L'Avertissement du cinquieme Volume étoit imprimé lorsqu'il nous a communiqué cet article; nous n'avons pas hésité à le préférer à un autre qui étoit de nous, & que nous avons supprimé, & nous nous sommes reservés à en faire mention dans l'Avertissement du sixieme Volume. Le succès général de l'article de M. Monnoye, l'a bien dédommagé du silence forcé que nous avons gardé jusqu'ici à son sujet.
M. le Comte de Tressan, Lieutenant - Général des Armées du Roi, Commandant pour le Roi à Toul, & membre des Académies Royales des Sciences de France, d'Angleterre, & de Prusse, nous a fait parvenir plusieurs morceaux dont nous ferons usage à leurs articles.
M. Dodart, Maître des Requêtes & Intendant de Bourges, a bien voulu donner aux hommes en place l'exemple du véritable intérêt qu'ils doivent prendre à l'Encyclopédie. Il nous a envoyé un Mémoire important dont on a fait usage; les Volumes suivans lui auront encore d'autres obligations.
M. le Président de Brosses, Correspondant honoraire de l'Académie Royale des Belles - Lettres, nous a communiqué les deux mémoires qu'il a lus à cette Compagnie sur les étymologies; on en a déjà profité pour ce mot, & on les mettra encore en oeuvre ailleurs; nous lui devons aussi plusieurs autres morceaux qui ne nous seront pas moins utiles.
M. de Voltaire a donné, tant pour ce Volume que pour les suivans, relativement
à la Philosophie & à la Littérature, les mots
Facile, Faction, Fantaisie, Faste, Faveur, Favori, Fausseté, Fécond, Félicité, Fermeté, Feu, Fierté,
M. Duclos, de l'Académie Françoise, de celle des Belles - Lettres, & Historiographe de France, à qui nous devons quelques articles dans les Volumes précédens & dans celui - ci, nous en promet d'autres pour les suivans.
M. d'Anville, de l'Académie Royale des Belles - Lettres, & Secrétaire de S. A. S.
M
M. Le Monnier, de l'Académie Royale des Sciences, & Medecin ordinaire de Sa Majesté à Saint - Germain - en - Laye, a donné l'article Feu électrique.
Quatre Personnes que nous regrettons fort de ne pouvoir nommer, mais qui ont exigé de nous cette condition, nous ont donné différens articles. Nous devons à la premiere les mots Etymologie, Existence, & Expansibilité; à la seconde les mots Evidence & Fonction de l'Ame; à la troisieme les mots Fatalité, & Figure (Théologie.), marqués de la lettre (h); à la quatrieme les mots Faste, Familiarité, Fermeté, Flaterie, Frivolité , & quelques autres.
Une Femme que nous n'avons pas l'honneur de connoître, nous a envoyé les articles Falbala, Fontange, & autres.
M. d'Authville, Commandant de Bataillon, & auteur de l'Essai sur la Cavalerie, in - 4.°, a donné Etendart, & une addition au mot Exercice.
M. Rallier des Ourmes, Conseiller d'honneur au Présidial de Rennes, a fourni pour ce Volume & les suivans, les mots Exposant, Fraction, Intérest, Impair , &c.
M. Watelet, Receveur Général des Finances, & honoraire de l'Académie Royale de Peinture, a donné relativement à cet Art les mots Etude, Expression, Extrémités, Faire, Fabrique, Facilité, Figure, Fleurs
Nous avons consulté M. Rouelle, de l'Académie des Sciences, sur quelques articles de ce Volume: il seroit fort à souhaiter pour notre Ouvrage que nous eussions été à portée de recourir à ses lumieres plûtôt & plus souvent.
M. Perrinet d'Orval a bien voulu nous communiquer un ouvrage entier de sa composition, dont on s'est servi pour le mot Feu d'Artifice, & dont on se servira à tous les renvois de cet article.
M. Peronnet, Inspecteur général des Ponts & Chaussées, a communiqué l'article Pompe a feu, pour le mot Feu.
M. Bourgelat, Ecuyer du Roi, Chef de son Académie à Lyon, & Correspondant de l'Académie Royale des Sciences de Paris, a enrichi ce Volume d'un grand nombre Page 6:vij [Image] d'articles sur la Maréchallerie & sur le Manege. Nous ne l'annoncerons plus desormais que parmi nos Collegues ordinaires, dont il veut bien orner la liste.
M. Marmontel est auteur des mots Extrait, Fable, Farce, Fiction , & Finesse (Morale.)
Un Théologien nous a envoyé l'article Fils de Dieu.
M. de Ratte, Secrétaire perpétuel de la Société Royale des Sciences de Montpellier, Membre de la Société royale de Londres, de l'Académie de Cortone, & de l'Institut de Bologne, nous a donné l'article Froid, que nous sommes forcés de renvoyer au Volume suivant. Nous attendons de lui plusieurs autres morceaux.
M. Bouillet le pere, Docteur en Medecine de la Faculté de Montpellier, & Secrétaire de l'Académie des Sciences de Beziers, a donné l'article Faculté, (Econ. animale.)
M. Pesselier est auteur des mots Exemption, Fermes du Roi, Fermier (Général), Finances, & Financier.
M. Dufour a donné aussi quelques articles de Finance.
M. Barthés, Docteur en Medecine de la Faculté de Montpellier, & déjà connu par le Prix qu'il vient de remporter, quoique fort jeune, à l'Académie des Belles - Lettres, a donné différens articles sur des matieres d'Erudition, d'Anatomie, & de Medecine, dans lesquels il est également versé; tels qu' Extispice, Fascination, Faune, Evanouissement, Extenseurs, Face, Femme (Physiologie), Fléchisseur, & plusieurs autres.
M. de Margenci, Gentilhomme ordinaire du Roi, a donné quelques articles auxquels on a mis son nom.
M. Desmahis, auteur de la Comédie de l'Impertinent, a fourni les articles Fat & Femme (Morale).
M. Le Roi, Docteur en Medecine de la Faculté de Montpellier, & Membre de la Société Royale des Sciences de la même Ville, a donné l'article Evaporation. Nous n'avons pû faire usage, par les raisons exposées dans l'Avertissement de l'article Fievre qu'il nous a envoyé; d'ailleurs les derniers feuillets de cet article ne nous sont parvenus qu'après l'impression du mot Fievre.
Par la même raison nous n'avons pû employer deux articles sur le Feu militaire, dont l'un est de M. Liebaut, chargé du dépôt de la Guerre, & l'autre d'une main inconnue. Nous devons à M. Liebaut d'autres morceaux dont nous ferons usage.
M. Gueneau, éditeur de la Collection académique, & auteur de la belle Préface qui est à la tête, a donné le mot Etendue.
M. Le Roi, Lieutenant des Chasses du Parc de Versailles, est auteur des articles Faisanderie, Fauconnerie, & Fermiers (Econ. rustique.)
M. Quesnai le fils a donne Fermiers (Econ. politiq.)
M. Necker, Citoyen de Geneve, & Correspondant de l'Académie Royale des Sciences de Paris, a donné pour le Volume suivant le mot Frotement.
M. Le Romain, différens articles sur l'histoire naturelle des Isles de l'Amérique.
M. de Leyre, auteur de l'Analyse de Bacon, le mot Fanatisme.
M. Faiguet, Maître de Pension à Paris, les mots Etude, Expulser, Explicite, Extraction des Racines, Feste, Fidele, &c.
M. de Villiers, quelques articles de Chimie, entr'autres Flux, (Docimastique.)
M. d'Abbes, Correcteur à la Chambre des Comptes de Languedoc, le mot Figure, (Physiologie.)
M. de Compt, Curé de l'Aleu près la Rochelle, nous a envoyé pour l'article Eau-de-vie la maniere de distiller les eaux - de - vie en grand, & d'autres articles. Nous invitons ceux qui habitent des endroits où il y a des manufactures particulieres, & où l'on exécute des travaux en grand, à vouloir bien nous communiquer des mémoires sur ces objets.
M. Ferdinand Berthoud, Horloger, a donné machine à Fendre, en Horlogerie.
M. Papillon, Graveur en bois, les articles relatifs à son Art.
M. Magimel, les articles d'Orfévrerie.
MM. Durival l'aîné & le jeune, différentes remarques, & quelques morceaux pour ce Volume & les suivans.
Il ne nous reste plus qu'à donner ici la liste de nos Collegues ordinaires avec leur marque distinctive, qui avoit été omise dans les deux précédens Volumes, & qu'on nous a priés de remettre dans celui - ci. Nous avons sur cette liste deux avis à donner. Le premier, qu'on n'y trouvera plus quelques - uns de nos anciens Collegues, que nous avons perdus ou par mort, ou par leur absence de Paris, ou par des occupations indispensables qui nous les ont enlevés. Le second, c'est que nous devons une reconnoissance particuliere à quelques - uns d'entr'eux, qui non contens de leurs travaux ordinaires pour notre Ouvrage, y en ont joint de surérogation. Ainsi M. de Cahusac, chargé des articles qui concernent Page 6:viij [Image] le Théatre Lyrique, nous a communiqué pour le mot Feste une description abrégée des plus brillantes qui ayent été données en France en différentes occasions importantes. Il a cru qu'un tel objet n'étoit pas étranger à l'Encyclopédie, tant à cause des évenemens intéressans pour tout citoyen qui ont donné lieu à ces Fêtes, que par l'utilité qui peut résulter de ces descriptions pour l'Histoire & pour le progrès des Arts.
NOMS DES AUTEURS.
* M. Diderot.
( - ) M. le B. D. H.
(C. D. J.) ou (D.J.) M. le Cher de Jaucourt.
(A) M. Boucher d'Argis.
(B) M. de Cahusac.
(b) M. Venel.
(c) M. Daubenton, Subdelegué de Montbard.
(D) M. Goussier.
(d) M. d'Aumont.
(E) M. l'Abbé de la Chapelle.
(e) M. Bourgelat.
(F) M. du Marsais.
(G) M. l'Abbé Mallet.
(g) M. Barthés.
(h) M.* * * .
(I) M. Daubenton, de l'Académie des Sciences.
(K) d'Argenville.
(L) M. Tarin.
(O) M. d'Alembert.
(P) M. Blondel.
(Q) M. le Blond.
(R) M. Landois.
(S) M. Rousseau, de Geneve.
(T) M. le Roy, de l'Académie des Sciences;
(Y) M. Louis.
(Z) M. Bellin.
Page 6:NA5 [Image]
Page 189. col. 1. lig. 47. article Charbon,
l'ivoire
ordinaire des boutiques, lisez l'ivoire
brûlé des boutiques.
Pag. col. lig.
176 2 29 au mot Copie,
(Commerce.) qu'ils re
çoivent de, lis. qu'ils écrivent à.
258 2 18 au mot Cornue,
qui est recouver
te, lis. qui n'est point recouverte.
296 2 6 l'imitation, lis. limitation.
Voyez aussi sur ce mot Cosmologie,
& l'article Force
dans le VII. vol.
696 1 37 mutation, lis. nutation.
763 1 7 au lieu de 56925, lis. 57183, & voyez
l'art.
Figure
de la Terre
, t. VI.
803 2 3 se dit seulement, lis. seulement se dit.
874 1 60 à l'art. Descensum,
expliqué dans
cet article, lisez expliqué dans l'ar<->
ticle Creuset.
876 1 2 au lieu de 7. 25. lis. 715.
928 2 14 à l'article Diabotanum,
cyque,
lisez ciguë.
951 1 50 à la fin de l'article Diascordium,
mettez un (b)
998 2 48 à la fin de l'article Digesteur,
ôtez
la lettre (d)
1003 1 15 acidules, lisez acidules salées.
1085 1 39 les humeurs & cette excrétion, lisez
les humeurs à cette excrétion.pag. col. lig.
8 1 66 s'acquert, lis. s'acquiert.
8 2 69 Botanique, lis. Matiere médicale.
53 2 66 ajoûtez Dorade,
(Constellat.) Voyez
Xiphias,
& les inst. astronomiq.
59 2 58 racine, lis. résine.
90 2 7 d'Angleterre, lis. de Londres.
100 1 59 afin d'en accélérer la fonte, lisez afin
d'empêcher qu'il ne se détruise par
la perte de son phlogistique qui se
trouve par - là remplacé par celui
du charbon Le bois n'échauffe que
peu & fort lentement le corps sur
lequel il est posé.
103 2 40 grain, lisez dragme.
104 2 51 au lieu de Les dragons ont trois prin
cipaux officiers, qui sont le colonel
général, le mestre de camp général,
& le commissaire aussi général, lisez
Les dragons ont deux principaux
ossiciers, qui sont le colonel général
& le mestre de camp général.
167 2 31 chime, lis. chyle.
188 2 8 dans l'article précédent, lis. dans l'ar
ticle Eau,
(Physique.)
190 2 14 alkali fixe de la soude, lis. de soude.
221 2 67 à la sin du mot Ecartement,
M. de
Villers, lis. M. de
Villiers.
222 1 15 à la fin du mot Ecarter,
(s') M. de
Villers, lis. M. de
Villiers.
249 1 73 divisez a par b, lis. b
Ibid. 2 38 d=b, lis. d=6.
Ibid. 2 53 même correction.
270 2 1 de connoître la vérité, que de l'en<->Pag. col. lig.
seigner, lis. d'enseigner la vérité
que de la connoître.
316 2 10 vingt - deux grands tableaux, lisez
vingt - un grands, &c.
317 1 62 de Joughe, lis. de Jonghe.
320 2 26 On s'est trompé en disant que, le tom
beau de Mignard est de Girardon.
Il est entierement de M. le Moine
fils, à l'exception du buste de Mi<->
gnard qui est de Desjardins.
349 2 48 pliée, lis. pelée.
368 1 17 Socinianinisme, lis. Socinianisme.
372 2 56 Sinibaldo Seorza, lisez Sinibaldo
Scorza.
373 1 51 cochlea mas, lis. cochlea femina.
396 1 44 au lieu des PP. Lallemant & Hardoüin,
lis. les PP. Labbe & Hardoüin.
397 2 58 M. Bronzet, lisez M. Brouzet.
415 1 4 effacez plus de.
Ibid. 1 7 au lieu de le second, lis. le troisieme.
508 1 20 d'Eleusise, lis. d'Eleusine.
537 1 36 parce, ajoûtez que.
544 2 38 Voyez Verre,
lis. Voyez Verre.
571 1 60 mattera les arbres, lis. montera.
588 1 72 medecin chimique, lisez medecin cli
nique.
619 1 56 Ariane, lis. Oriane.
624 2 avant l'article Enclos,
terme de Bla<->
son, mettez
ENCLOS, s. m. (Jardinage.) il se
dit d'un terrein fermé de murs, qui
n'est pas si vaste qu'un parc, & qui
cependant est plus grand qu'un jardin.
625 1 13 avant qu'elle soit chargée, lis. quand
elle est déchargée.
633 1 4 cinq especes de vitriol, lis. quatre.
Ibid. verso, col. 2. lig. 5. amalgamer, lis. mêler.
635 au verso, au haut de la colonne 2. au
mot Encyclopédie,
voyez le
dernier art. de l'errata de ce Volume.
638 verso, col. 1. lig. 29. posséder a, effacez a.
672 1 32 article Enfer
de Boyle, perse, lis.
per se.
714 2 19 parlerons, lis. parlons.
722 2 34 on doûne, lis. on donne.
742 1 58 d'un jour, ajoûtez chaque mois.
765 1 11 Ornith. lis. Icthiol.
843 2 35 égale à 6, lis. égale à b.
878 & suiv. Léonard de Vincy, lis. Vinci.
931 1 60 fendre, lis. tondre.
933 1 8 100 pour 10, lis. 10 pour 100.
942 1 35 excès commis des personnes libres,
lisez sur des personnes libres.
944 1 14 faites dXit, lis. d+it.
Ibid. 1 26 i=5, lis. i=3.
Ibid. 1 55 [omission: formula; to see, consult fac-similé version], lis.
[omission: formula; to see, consult fac-similé version].
Ibid. 2 27 on ne connoît donc, supprimez donc.
955 2 66 Especes,
Impresses,
ôtez la virgule.
976 1 23 esprit volatil, de sel ammoniac, ôtez
la virgule.
983 1 26 effacez par quelqu'endroit.
Ibid. 40 effacez ou Docimasie.
Ibid. 2 26 recevoit, lis. recéloit.
Ibid. 2 66 Gellest, lis. Gellert.
984 1 37 engard, lis. angard.
Ibid. 1 58 quiadopte, lis. qu'adoptent.
Ibid. 2 61 proposa, lis. propose.
985 2 8 centre, lis. axe.
Pag. col. lig.
Ibid. 2 20 en - dessus, lis. en - dessous.
Ibid. 2 56 salées, on voit, lis. salées. On voit.
Ibid. 2 72 chûte, lis. suite.
992 1 24 cassation, lis. cessation.
993 1 25 raréfiant, lis. torrésiant.
1005 2 23Estine , lis.Estive , (Marine.)
635 au verso, au haut de la colonne 2. au
mot Encyclopédie,
où contre
notre intention, quelques person
nes ont trouvé un sens louche: au
lieu de ces mots, de la Théologie,
de l'Histoire sacrée & des superstitions,
lisez la Théologie, l'Histoire sacrée,
& l'histoire des superstitions.
Pag. col. lig.
207 1 61 au lieu de racine deFHMI\ , lisez & de
FHMI\
241 1 34 sept autres, effacez sept.
346 2 16 après ces mots, qu'il prend, ajoûtez au
procès.
406 1 35 un sentiment, ajoûtez délicat.
467 1 37 au lieu de ascentationem, lisez assen<->
tationem.
600 2 33 au lieu de a prouvé, lis. ait prouvé.
601 1 69 au lieu de 1739, lis. 1738.
603 1 16 rempli, lis. remplies.
Ibid. 1 23 urit, lisez unit.
627 2 7 de fait militaire, lis. de l'art militaire.